Le Chateau

 « Plus grand château médiéval d’Europe », notre bon château de Fougères impose sa puissance et son élégance.

la Poterne

Rajoutée après 1449, la Poterne se présente sous la forme d’un triangle situé à l’extrémité Ouest de l’enceinte principale. Aussi comporte-elle des éléments bien distincts :

Deux courtines : l’une partant de la tour Mélusine, l’autre des Gobelins

La tour dite d’Amboise, femme du duc Pierre II, baron de Fougères de 1442 à 1456, formée de deux tourelles posées en encorbellement sur une base massive et impressionnante de solidité.

La porte, proprement dite, aujourd’hui ouverte sur le vide, suspendue à une dizaine de mètres du sol. Jusqu’au XVIII° siècle, elle était reliée par un pont-levis à un autre ouvrage en forme de  » gros œuf  » ou  » demi-lune  » faisant office de barbacane et complètement disparut aujourd’hui.

Les tours Surienne et Raoul

La tour Surienne ainsi que la tour Raoul, résultent des important travaux commandés par le duc François Ier de Bretagne dans le courant des années 1480, afin de renforcer la grande courtine Sud-ouest.

Ces tours sont le symbole d’une véritable merveille de l’adaptation militaire à l’artillerie défensive, d’où leur construction en  » fer à cheval  » comme à Nantes, Clisson etc. Les murs son d’une épaisseur de 7 m. à la base, d’une hauteur de 20 m. pour un diamètre de 20 m. Elles se compose de cinq étages et sont surmontées d’une tourelle de garde ainsi que d’une plate-forme à canon.

Cette réalisation s’avéra très coûteuse et complètement inutile face à l’imparable déploiement des forces françaises à compter de 1488, date à laquelle s’achève l’indépendance bretonne.

A l’intérieur de l’enceinte principale et au sommet du rocher, fût construit un réduit qui, avec les tours Mélusine, des Gobelins et de la Poterne, comme  » un château dans le château « . Partie suprême de la défense ou ultime point de refuge, il pouvait jouer ces deux rôles à la fois ; ou indépendamment de l’autre.

l’Avancée

En tant que telle, l’Avancée est l’un des premiers d’une série d’ouvrages fortifiés, destinés à défendre l’entrée du château en présentant toutes les caractéristiques de l’architecture militaire du XIII° siècle.

Cet édifice, aux dimensions relativement modestes, possède des meurtrières très étroite et longues à l’extérieur, embrasées à l’intérieur de la manière la plus classique qui soit.

De plus, son entrée est protégée par deux herses et précédée d’un fossé surplombé d’une passerelle amovible (remplacée plus tard par un pont de pierre). Enfin, bien qu’il en reste peu de traces, au sommet des murs se trouvaient des merlons, des créneaux, des mâchicoulis etc.

La Tour des Gobelins

La tour des Gobelins est de forme tronconique et d’allure encore un peu archaïque ;

Elle date de la fin du XII° ou du début du XIII° siècle. Dès cette époque, elle joua le rôle de donjon fiché sur l’un des point les plus inaccessibles et les mieux défendus par les conditions du site : environ 27 m. de hauteur, 3,50 m. d’épaisseur à la base ; cinq niveaux dont un sous-sol et quatre étages séparés par des planchers de bois…

La Tour Mélusine

La tour Mélusine est la plus belle tour du château : ses fondations jetée vers 1300 par la famille des Lusignan, alors seigneur de Fougères (1256-1314) et dont la fée Mélusine était le symbole.

Sa base est très remarquablement appareillée, reposant directement sur le roc et donnant à l’édifice toute l’assise nécessaire, sans parler de la quasi impossibilité d’y pratiquer des travaux de sape en cas d’attaque.

Au dessus de son talus, la tour est parfaitement cylindrique et sa construction très soignée : moellon de schiste cornéen bien appareillés et, à intervalle réguliers, chaînage de granite en belle pierre de taille. La tour Mélusine possède un diamètre extérieur de 13 m ; avec des murs d’une épaisseur de 3 m.60, et est haute de 30 m. Enfin, cette tour de quatre étages planchéiés reliés par un magnifique escalier à vis en pierre.

la première marque de cette opposition est spatiale. Le château, siège du pouvoir seigneurial, se situe en fond de vallée, dans une zone très marécageuse,

ce qui offrait une protection en plus pour la défense des populations et des intérêts seigneuriaux. De plus, la présence du Nançon faisait que les lieux étaient beaucoup plus propices au développement des métiers de l’artisanat. C’est pourquoi, lors du développement de la ville, les quartiers du Bourgvieil et du Bourgneuf se sont principalement développé sur les hauteurs de la ville.

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